Comme vous l'avez constaté, nos élus se succèdent mais pas un ne prend les mesures courageuses de réformes complètes et qui tranchent dans le vif des habitudes inutiles et d'un autre temps.
Moi je n'ai pas peur de l'annoncer : dans notre vie institutionnelle, le Senat ne sert à rien. Il est grand temps de mettre un coup de pied au cul du fonctionnement des entités publiques.
Pourquoi je supprimerai le Sénat ?
Le Senat en France ce sont 348 inutiles qui se rajoutent aux 577 autres inutiles de l'Assemblée Nationale. Plus de 900 personnes qui discutent et votent les lois qui sont souvent des fiascos ! Et personne ne s'en offusque. De plus, je rappelle que le Senat est élu au suffrage indirect donc par d'autres élus et pas le peuple. En cas de désaccord sur un texte, le Senat doit fermer sa gueule car c'est l'Assemblée qui a le dernier mot. Nous y gagnerions en clarté à ne garder que des députés moins nombreux et non cumulards mais nous y reviendrons.
Le Senat est un gouffre financier et il a fallu des années pour avoir accès aux comptes détaillés ( sic ). Voici quelques chiffres tirés du vote du budget 2016 et donc de vrais chiffres pas tirés de n'importe où :
323 Millions de charges de fonctionnement abondés par une subvention de l'Etat bien entendu
178 Millions de charges salariales dont les indemnités des sénateurs
103 Millions consacrés à une ligne opaque "Aide à l'exercice du mandat parlementaire" où l'on apprend avec délectation que cela sert à l'association des assistants des parlementaires et indemnités de fin de mandat.
1060 fonctionnaires et seulement 76 contractuels : la place est bonne !
Les frais de mission, voyage et réceptions ont augmenté de 11% par rapport à 2014
Nous avons donc un système qui tourne sur lui-même, engraisse des inutiles et qui en plus cadenassent les votes donc ne s'en prendront jamais à leurs avantages.
Le Senat sera supprimé et transformé en musée du gachis public. On y fera des visites historiques ( payantes ) car le lieu a néanmoins de la gueule et les frais de fonctionnement seront réduits de manière très conséquente. Sans parler bien entendu de la modernisation de notre système institutionnel dans ce pays de caves et d'arriérés.